Alors que se développent partout des conflits sociaux unitaires, pugnaces sur les revendications salariales à l’occasion des négociations annuelles obligatoires, le gouvernement et le président de la République mènent une offensive médiatique et multiplient les effets d’annonce autour d’une prime. Une nouvelle « usine à gaz » qui ne devrait au final concerner que très peu de salariés, mais qui ne répond surtout pas à la très forte attente des salariés :
de voir augmenter tous les salaires ;
de corriger les inégalités femmes/hommes ;
de négocier des accords salariaux dans toutes les branches ;
de reconnaître et payer les qualifications.
La crise continue à servir de prétexte à une offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens.
Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation. La CGT réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels.
D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné.
A Steria :
Des salariés ont montré qu’il était possible de se battre et de gagner contre les choix de la Direction (cf tract la Fibre Sociale mai 2011).
Seule une lutte unitaire sur un objectif clair d’augmentation générale des salaires, de la suppression des inégalités salariales pourra faire reculer la Direction de Steria.