Une fois de plus, les salarié·es de SSG ne percevront aucune participation au titre de l’exercice 2024.
Pourtant, tous les voyants semblaient enfin au vert. Cette année devait être celle où les salarié·es de SSG pourraient comme leurs collègues de SHR (4 000 €) ou d’I2S (634 €) bénéficier d’un juste retour sur leur contribution aux résultats du groupe. Cela d’autant plus que toutes les entités de l’UES perçoivent de la participation… sauf SSG !
Pourquoi SSG reste-t-elle une exception ? Parce qu’elle cumule deux casquettes : filiale française opérationnelle et société holding cotée. Cette situation permet à SSG d’absorber les déficits des sociétés déficitaires rachetées, ce qui minore artificiellement son résultat. Par ailleurs, ses capitaux propres nécessairement plus important que ses filiales rendent la formule légale de calcul totalement défavorable.
Conscients de cette injustice structurelle, nous avions obtenu de la direction qu’elle modifie la formule de calcul pour tenir compte de la réalité économique et permettre une répartition plus équitable des richesses. Mieux encore, lors des négociations, la direction s’était engagée à ce que les salarié·es de SSG bénéficient d’une participation en 2025 au titre de 2024. Elle avait aussi assuré que la cession de SBS n’aurait aucun impact sur ce dispositif.
Aujourd’hui, force est de constater que ces engagements n’ont pas été tenus.
La direction justifie l’absence de participation par la cession de SBS et un ralentissement d’activité en fin d’année, pourtant largement anticipé. Résultat : les salarié·es de SSG sont encore exclus du partage des fruits de leur travail, malgré une performance globale du groupe qui reste solide.
Nous avons donc demandé à la direction la mise en place d’un sur-intéressement, pour compenser cette inégalité flagrante. Réponse : un refus catégorique.
Et pourtant :
- Oui, il y a de l’argent pour racheter les actions du groupe ;
- Oui, il y a de l’argent pour augmenter le salaire de notre Directeur Général ;
- Mais il n’y a jamais d’argent pour celles et ceux qui créent la richesse : VOUS, les salarié·es de SSG !
Face à cette situation injuste, nous exigeons que des mesures concrètes soient prises dès maintenant pour que 2026 ne soit pas, une fois encore, une année sans participation.
La reconnaissance du travail passe aussi par un partage équitable des résultats.






