Salarié-e-s, combien de temps encore allez-vous supporter la politique de cette entreprise qui sacrifie sur l’autel de la rentabilité, la santé mentale et physique de son personnel ? La direction rejette ses propres turpitudes sur les organisations syndicales qui travaillent dans l’intérêt des salarié-e-s, en accusant celles-ci de bloquer les CSE. La direction instrumentalise également certaines organisations syndicales pour mener la répression, contre celles qui essayent de faire bouger les choses.
Aujourd’hui tout est bon pour imposer cette vision oligarchique du travail et augmenter trop souvent les cadences. Cette politique de management méprise le respect de la vie privée et le droit à la déconnexion. Les conséquences sont nombreuses : arrêts maladies en cascade, burnouts voire décès et même suicides. Quand la santé des salariés est touchée, ça n’est jamais la faute des conditions de travail despotiques instaurées par la direction, mais toujours un hasard, un problème personnel ou un aléa de la vie, qui permet à celle-ci de se dédouaner.
Les augmentations de salaires sont de moins en moins fréquentes, sur un pourcentage du personnel de plus en plus restreint, les bénéfices vont en majorité aux actionnaires, qui sont les mêmes qui nous disent que les “temps sont durs”.
Cette politique du toujours plus de dividendes entraîne l’entreprise à plus ou moins court terme à sa perte. L’entreprise pourrait renverser la tendance en augmentant massivement l’intégralité des salaires et en prenant soin de mettre en place de bonnes conditions de travail. Mais non, au lieu de cela, Sopra Steria préfère faire du chantage au licenciement ou à l’intercontrat, mettre au placard les plus ancien-ne-s, et utiliser les ruptures conventionnelles de façon massive !
Mais une solution existe. Nous toutes et tous sommes la source des bénéfices de l’entreprise. Nous pouvons nous regrouper et lutter pour imposer à l’entreprise de revoir sa politique, en la rendant plus sociale, plus équitable pour les salariés. Comment me direz-vous ? En se syndiquant en masse, en participant et débattant aux assemblées générales organisées par l’intersyndicale, en battant les pseudo-syndicats à la botte de la direction aux prochaines élections d’entreprise. Ensemble nous pouvons aussi refuser de faire du zèle et faire grève pour imposer le rapport de force.
Unissons-nous pour améliorer quotidiennement nos vies au travail, que celui-ci ne soit plus une torture mais un épanouissement.
